29 Avril 2020
Le club reste à ce jour non accessible.
Dans son discours très attendu prononcé ce mardi 28 avril devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre Édouard Philippe a confirmé que des restrictions – certes beaucoup moins drastiques – continueraient d’être imposées après le 11 mai et au moins jusqu’au 2 juin, pendant la première phase de déconfinement. Restrictions qui concerneront en particulier les déplacements. Rejoindre son bateau ne sera pas forcément possible.
Hier, nous faisions le point avec Xavier Nicolas, chef de la Mission Plaisance à la Direction des Affaires maritimes, concernant les perspectives de navigation qui pourraient s’ouvrir, après le 11 mai, pour les plaisanciers et les amateurs de sports nautiques. On pouvait craindre qu’une limitation des déplacements à longue distance soit envisagée. Les propos du Premier ministre Édouard Philippe, cet après-midi devant l’Assemblée nationale, vont en effet dans ce sens.
Hier, nous faisions le point avec Xavier Nicolas, chef de la Mission Plaisance à la Direction des Affaires maritimes, concernant les perspectives de navigation qui pourraient s’ouvrir, après le 11 mai, pour les plaisanciers et les amateurs de sports nautiques. On pouvait craindre qu’une limitation des déplacements à longue distance soit envisagée. Les propos du Premier ministre Édouard Philippe, cet après-midi devant l’Assemblée nationale, vont en effet dans ce sens.
A priori, au moins pour la première phase de ce déconfinement progressif, laquelle s’étendrait du 11 mai au 2 juin, il sera interdit de se déplacer à plus de 100 kilomètres de son domicile, sauf motifs impérieux d’ordre professionnel ou familial (à moins de 100 kilomètres, on pourra cependant circuler librement et sans attestation).
Par ailleurs, des indicateurs vont être mis au point d’ici le 7 mai afin de classer les départements en deux catégories, les « verts » où les nouvelles règles seront plus souples, et les « rouges » où elles seront plus strictes. Les critères seront la circulation du virus, la marge disponible en termes de capacités hospitalières en réanimation, et les capacités locales en matière de tests et de détection des chaînes de contamination. (Voir ici le premier compte rendu de nos confrères du Monde . Et pour un exposé plus complet concernant spécifiquement les activités nautiques, voir cette présentation de l’association Légisplaisance.)
Cependant, quelle que soit la « couleur » du département, les plages devraient rester fermées au moins jusqu’à début juin. Mauvaise nouvelle, donc, pour les amateurs de kitesurf et autres sports de glisse (nous avions évoqué aussi ce sujet avec Xavier Nicolas, voir notre article d’hier). Certes, il est question par ailleurs que les préfets et les maires puissent aménager certaines dispositions en fonction des réalités locales… mais sur ce sujet précis, à ce stade, rien n’est moins sûr.